Le Saumon de l’Atlantique: Salmo Salar
Sillonné de lacs et de rivières, le Québec est un véritable paradis pour les 199 espèces de poissons que compte la région… et donc l’est aussi pour les pêcheurs, particulièrement pour ceux qui aiment taquiner le saumon. En effet, le saumon de l’Atlantique est présent dans les provinces de l’est du Canada dont les rivières se jettent dans le golfe du St-Laurent : Labrador, Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve, Nouvelle Ecosse et donc bien évidemment le Québec.
Ce saumon est une espèce présente dans les zones tempérées et arctiques de l’océan Atlantique. Le Salmo Salar est une espèce dite anadrome : elle se reproduit en eau douce mais passe sa vie en mer.
Ainsi, à la fin de l’automne et après avoir vécu entre une et trois années dans l’océan, le saumon adulte remonte sa rivière natale dans le but de se reproduire. La femelle pondra jusqu’à 25000 oeufs dans les frayères, lits de graviers qui ont pour caractéristiques d’être en eaux peu profondes et d’être très bien oxygénés par un bon courant.
Éclos en mars ou en avril, les jeunes saumons passeront alors entre une et six années en eau douce avant de finalement partir en mer afin d’y achever leur croissance : son poids doublera pour chaque année passée en mer.
Il existe une variété de Salmo Salar qui a la particularité de ne vivre qu’en eau douce, principalement dans les grands plans d’eaux québécois tels que le Lac Saint-Jean, le Lac Memphrémagog, le Lac-au-Sorcier ou encore le Lac Champlain.
Si les anglophones l’appellent le « Landlocked salmon » (le saumon prisonnier des terres), les québécois préfèrent le nommer le « Ouananiche ». Ce terme est emprunté de l’amérindien « wananich », lui-même issu de « ouan(an) » qui signifie « saumon égaré » et de « -ichi » qui signifie « petit ». Soit « le petit saumon égaré »… !
A ne pas confondre avec une autre espèce de saumon, elle aussi appréciée des pêcheurs, à savoir le saumon Sockeye.