Histoire des amérindiens – Origine des amérindiens – Québec

L’histoire des amérindiens

Si les autochtones du Québec eurent quelques rapides contacts avec la nation viking ou plus tard avec les morutiers-baleiniers basques, ce n’est qu’au XVIIe siècle que de véritables échanges commencèrent.
En effet, ce fut à cette époque en 1600 que Pierre de Chauvin fut missionné par l’état Français pour établir le premier poste de traite du Québec : Tadoussac.
Un second sera établit à Québec en 1608.

Histoire des amérindiens - Origine des amérindiens - Québec

Alors s’établirent entre les colons et les Innus (autochtones amérindiens vivant dans la région de Tadoussac) d’une part, les colons et les Hurons-Wendat (autochtones amérindiens vivant dans la région des Grands Lacs) d’autre part, un vaste réseau de commerce dont celui de la fourrure.

Si ceci permit d’établir de bonnes relations entre les Français et les Premières Nations, ce fut aussi un véritable drame pour les autochtones : les échanges accélérèrent la propagation des microbes et virus amenés d’Europe, ce qui décima les tribus amérindiennes et entraîna des guerres intra-Nations déchirantes. Elles prendront fin en 1701, avec la « Grande Paix de Montréal ».

Plus tard, au XIXe siècle, l’expansion coloniale et les pressions de l’industrie forestière placèrent les tribus amérindiennes comme « problème de société » que le gouvernement britannique veut régler au plus vite. C’est alors que fut créé les premières réserves modernes du Québec : Kitigan Zibi, Pessamit et Mashteuiatsh. Les Britanniques veulent alors assimiler, contrôler et sédentariser ces « sauvages ».

Dans cette même logique sera voté en 1851 une loi visant ouvertement l’assimilation des Premières Nations : tout amérindien parlant français ou anglais, ayant reçu une éducation élémentaire, réputé de bonne moralité et n’ayant pas de dettes pouvait être déclaré comme citoyen britannique et perdait donc le titre d’amérindien. En échange, il recevait bien évidemment des terres (ponctionnées sur les territoires déjà exigus des réserves) et de l’argent…

Dans les premières décennies du XXème siècle, de grands changements technologiques (industrie de l’aluminium, développement des pâtes et papiers, ou encore de l’hydro-électricité) changèrent brutalement les paysages du territoire québécois, entraînant obligatoirement un bouleversement des écosystèmes et donc du mode de vie proche de la nature des Autochtones du Québec. Ce qui amena irrémédiablement une perte d’autonomie et d’indépendance supplémentaire pour ces derniers.

A partir de 1950, de nouvelles réserves s’ajoutèrent aux vingt quatre déjà existantes au Québec. Ceci entraîna encore un peu plus la perte de l’identité culturelle autochtone…

Il fallut attendre 1969 pour que le gouvernement fédéral canadien propose enfin une nouvelle politique nationale concernant les autochtones. Tout du moins, elle changea dans les termes, reformulés de manière plus heureuse et respectable, mais resta finalement identique dans ses objectifs : l’assimilation. Mais cette proposition fut abandonnée, du fait d’une forte opposition.

De ce fait, est encore en vigueur aujourd’hui la « loi sur les Indiens », modifiée en 1985, mais qui reste fondée sur celle de 1869 !

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