Balaenoptera musculus : le Rorqual bleu – Baleine du Québec

Balaenoptera musculus : le Rorqual bleu - Baleine du Québec

Rorqual bleu: Balaenoptera musculus… un coeur gros comme ça !

Une carte d’identité incroyable : une trentaine de mètres de long, un poids pouvant approcher les 200 tonnes, une langue de trois à quatre tonnes et un coeur… gros comme ça, à 600 kilos ! A la naissance, le « bébé » fait déjà sept mètres pour trois tonnes !

Qui dit mieux ? Cela fait de la Baleine bleue le mammifère le plus imposant ayant vécu sur notre planète, même semble t-il face aux dinosaures disparus, selon l’état actuel de nos connaissances. Baleine bleue qui n’est pas bleue en réalité : sa peau est grise avec des tâches plus claires.

Le rorqual bleu se déplace généralement seul ou accompagné d’un autre individu et en ordre très dispersé. Il peut nager jusqu’à 30 km/h mais se déplace habituellement à six ou sept kilomètres par heure.

Le rorqual bleu se nourrit principalement de krill et peut avaler quotidiennement jusqu’à quatre tonnes de ces petites crevettes. Ces masses mouvantes de milliards de minuscules crevettes de toutes espèces forment le krill, et les baleines les suivent au gré des saisons et des courants.

Les migrations des baleines commencent souvent par celles du rorqual bleu et ce sont les femelles qui donnent l’ordre de marche. Leur précision dans leur navigation est incroyable. La sensibilité de la peau des baleines leur permet d’apprécier les différences de température et donc d’identifier les zones qu’elles traversent.

On sait également que l’attraction terrestre est une force magnétique qui varie subtilement tout autour du globe. On pense que les baleines sont capables de repérer ces variations. Elles disposent de minuscules fragments minéraux à l’intérieur et en périphérie du cerveau. On suppose, sans l’avoir jamais prouvé, que ces fragments servent à détecter les lignes de champs magnétiques qui entourent la Terre.

L’espèce est menacée et protégée depuis 1966. Au niveau mondial, on estime la population à moins de cinq mille individus. Alors que dans une seule saison de chasse dans les années 1930, près de trente mille rorquals bleus furent tués dans l’Antarctique.

Au Québec, on a recensé environ trois cent individus visitant le fleuve Saint Laurent. Bien que la chasse ait cessé, d’autres menaces pèsent aujourd’hui sur cette espèce. Il resterait moins de 250 rorquals bleus en âge de se reproduire dans l’Atlantique Nord-Ouest. Il est aujourd’hui considéré en voie de disparition.

Commentaires Facebook

Vous avez aimé cet article ? Partagez le avec vos amis...

Répondre