Pour produire du sirop d’érable, vous l’aurez compris, il faut des érables, et si possible des variétés d’érable dites à sucre. Et les érables à sucre préfèrent les régions de l’hémisphère nord dont la Scandinavie et surtout, surtout, l’Amérique du nord.
Et en Amérique du nord, le Canada produit pratiquement 80 % de la production mondiale. Et on peut même dire presque exclusivement le Québec avec 91,4% en 2010, pour 8,6% partagé entre l’Ontario, le Nouveau Brunswick et la Nouvelle Écosse.
Au Québec environ trente mille entreprises agricoles produisent du sirop d’érable et autres produits dérivés.
La moitié des érablières comptent trois mille entailles et moins, 12% dix mille entailles et plus, et seulement 1% des érablières comptent plus de trente mille entailles (un érable est une entaille).
La production de sirop d’érable a doublé au Canada durant ces deux dernières décennies, passant d’environ 18000 tonnes à 37000 tonnes.
Le Québec exploite en 2011 environ 43 millions d’entailles sur les quelques 110 millions d’entailles existantes.
La FPAQ Fédération des Producteurs Acéricoles du Québec gère l’organisation de la production à la commercialisation.
La feuille d’érable est l’emblème fédéral du Canada que l’on retrouve sur son drapeau, mais est aussi l’emblème de la compagnie aérienne de Canada et de nombreuses entreprises en relation étroite avec ce pays; mais pour tous, c’est la province du Québec qui est intimement associé au sirop d’érable.
En 2010, 65% du sirop d’érable exporté par le Québec l’était vers les États Unis, 10% vers le Japon, 6,5% vers l’Allemagne, 4% vers la Grande Bretagne, 3% vers la France et autant vers l’Australie.