Légende :
A : Sirop d’érable extra clair.
B : Sirop d’érable clair.
C : Sirop d’érable médium.
D : Sirop d’érable ambré.
Pour l’administration canadienne, un sirop d’érable ne doit avoir ni odeur ni goût désagréable. Le goût d’un sirop d’érable ne doit pas être étranger à l’érable, ou rappeler le goût de bourgeon de fin de saison de récolte. Cette évaluation du goût est bien entendu l’affaire de spécialistes entraînés à détecter certains défauts des sirops d’érable, dont les goûts de salé, de fumé et de brûlé (goûtez donc un sirop d’érable de catégories C et D pour connaître ce goût), de bois humide…
Plus le goût se rapprochera de celui de l’érable doux et plus le sirop d’érable sera classé en AA et A. Il y a le goût, mais aussi la couleur, la texture, l’odeur et les arômes dégagés qui participent à différencier les sirops d’érable. Selon nous, un bon sirop d’érable doit posséder cette délicieuse saveur et ce subtil parfum qui resteront en bouche de belles minutes.
Et s’il en était des sirops d’érable comme des huiles d’olive ou des vins ?
Connaissez-vous la Roue des Flaveurs ?
Des équipes de recherches assocaint des spécialistes des produits de l’érable du Centre ACER (Centre de Recherche, de Développement et de Transfert Technologique Acéricole), et des techniciens en évaluation sensorielle du AAC Agriculture Agroalimentaire Canada, ont réalisé des études pour décrire les flaveurs des produits de l’érable de manière plus objective, et rassemblé les résultats sur une Roue des Flaveurs d’érable.